Guillaume Loignon soutiendra sa thèse de doctorat le 21 septembre prochain, à 15 h. Monsieur Loignon est collaborateur étudiant au GRIÉMÉtic, et un étudiant de Nathalie Loye à l’Université de Montréal.
Titre : «Une approche computationnelle de la complexité linguistique par le traitement automatique du langage naturel et l’oculométrie»
À la recherche d’un assistant pour un projet de recherche intersectoriel
Possibilité de projet de maitrise
Faculté de médecine
CHU Ste Justine
Faculté des sciences de l’éducation
Titre du projet
Conception et développement, à partir de la danse, d’une méthode d’évaluation des compétences non techniques en réanimation néonatale
Chercheur.se.s
Ahmed Moussa; Claude Julie Bourque; Nathalie Loye
Durée du projet
1er avril 2020 au 31 mars 2022 – prolongation jusqu’au 31 mars 2023
Date de début
Automne 2021
Financement
Programme Intersectoriel AUDACE (FRQSC)
Description du projet de recherche
Les formations sur les interventions en réanimation déployées au CHU Sainte-Justine (CHUSJ) sous la forme de simulations in situ à l’unité de néonatalogie visent à développer les compétences non techniques (CNT) des soignants afin d’améliorer la performance des équipes (qualité/sécurité des soins) dans ces situations très complexes. À l’heure actuelle, aucune méthode ou instrument ne permet de décrire finement les actions non techniques (ANT) qui sont des manifestations des CNT. Ce projet constitue une innovation méthodologique basée sur un cadre conceptuel issus du champ de l’analyse qualitative du mouvement né dans le domaine de la danse. Le cadre de référence de l’Observation-analyse du mouvement (OAM) a le potentiel d’être appliqué à d’autres champs de pratique, comme la santé, les sciences de l’activité physique ou l’étude des comportements humains (Voir https://www.oamdanse.ca/)
Objectifs du projet :
Développer une méthode inédite d’observation et de caractérisation des mouvements
Produire un inventaire critique des ANT observables en contexte de simulation
Produire des outils d’évaluation novateurs des CNT
Ce que nous offrons :
L’implication dans le projet est possible, à titre d’auxiliaire de recherche, pour un étudiant à n’importe quel cycle d’études. Les conditions consistent à :
Être étudiant à l’Université de Montréal pour la durée du projet
Avoir un intérêt marqué pour la méthodologie de recherche, et pour l’analyse du mouvement.
Il est possible d’envisager un projet de maitrise de recherche pour l’étudiant qui sera recruté.
Contacts
Si ce projet de recherche vous intéresse, merci de contacter l’un des chercheurs qui vous indiquera quoi faire pour postuler. Notez que la rémunération sera établie selon les normes en vigueur en fonction du niveau de formation et de l’expérience pour le poste d’assistant de recherche.
À la faculté des sciences de l’éducation : Nathalie Loye nathalie.loye@umontreal.ca
À la faculté de médecine ou au CHU Ste Justine : Dr. Ahmed Moussa moussa@umontreal.ca ou Claude Julie Bourque claude.julie.bourque@umontreal.ca
L’édition de novembre 2021 de la session d’études de l’ADMEE-Canada se déroulera à distance et en version matinée, c’est-à-dire les avant-midis des 17, 18 et 19 novembre 2021.
La pandémie mondiale a bouleversé les pratiques d’enseignement en obligeant le basculement de la majorité des activités d’enseignement vers l’enseignement à distance (Detroz, Tessaro, Younès, 2020). Ce basculement s’est fait de la classe du préscolaire à la classe universitaire. Les institutions d’enseignement ont dû adapter leurs pratiques d’enseignement et, par le fait même, les pratiques de mesure et d’évaluation des apprentissages. Très rapidement, la question de la qualité, de la validité et de la fidélité des instruments de mesure et de l’évaluation des apprentissages a émergé. Différentes voix se sont élevées pour dénoncer l’augmentation de la tricherie et du plagiat (Béland, Bureau, Peters, 2020), pour valoriser les pratiques formatives (Barras, Dayer, 2020), pour repenser l’alignement pédagogique, pour réfléchir à la cohérence enseignement-évaluation, etc. De nombreuses questions qui permettent de constater à quel point la recherche en mesure et évaluation reste pertinente et d’actualité. Aujourd’hui, plus que jamais, les acteurs en éducation se questionnent sur la pertinence sociale des pratiques évaluatives, leur fonction au sein des systèmes éducatifs et leurs conséquences sur le cheminement des apprenants, en contexte de discontinuité pédagogique. C’est pourquoi, il semble nécessaire de marquer un temps d’arrêt pour faire le point sur les défis que la recherche en mesure et évaluation nous présente depuis plusieurs années, sur ses réponses actuelles et celles qu’elle propose pour l’avenir. Dans ce contexte, le thème du colloque virtuel de l’ADMEE-Canada est le suivant : « Quels enjeux actuels pour la mesure et l’évaluation des apprentissages en 2021? ».
Ce colloque vise à poursuivre le dialogue entre les recherches récentes, en continuité avec les travaux des membres de l’ADMEE-Canada et les expertises issues des différents terrains d’enseignement. Nous souhaitons que ces journées d’études virtuelles soient pour le plus grand nombre une occasion de valoriser des travaux de recherche impliquant des praticiens, que ces travaux soient ou non reliés directement ancrés dans le contexte pandémique. Nos échanges sur les tendances contemporaines de la mesure et de l’évaluation des apprentissages ouvriront des portes sur les opportunités à saisir et sur les changements qui pourraient être apportés à l’avenir dans ce champ de recherche. Deux axes de réflexion seront abordés lors de ce colloque :
AXE 1 : Les enjeux pour la mesure en éducation
Voici quelques exemples de sujets pouvant être abordés dans ce champ :
Le potentiel et la place des « learning analitycs» aujourd’hui
La mesure des apprentissages dans une ère technologique
Les apports de la mesure pour l’enseignement à distance
Nouveaux outils de mesure en enseignement à distance
Et autres…
AXE 2 : Les enjeux pour l’évaluation des apprentissages
Voici quelques exemples de sujets :
Le jugement en évaluation et la technologie
La tricherie et le plagiat à l’heure du numérique
L’interprétation des résultats d’évaluation
L’autoévaluation et l’enseignement à distance
L’évaluation des compétences aujourd’hui
Nouvelles approches pour mieux évaluer
La place des élèves et des personnes apprenantes dans l’évaluation
Geneviève Carpentier (UdeM – Université de Montréal), Myriam Girouard-Gagné(UdeM – Université de Montréal), Isabelle Vivegnis (UdeM – Université de Montréal)
La formation initiale en enseignement est une formation professionnelle et, à ce titre, elle doit favoriser le développement des compétences professionnelles en articulant les phases d’apprentissage et de mobilisation (Beckers, 2007). Les allers-retours entre l’étude de concepts, l’expérimentation et l’analyse des pratiques contribuent au développement du regard professionnel. La mise en place de situations artificielles, semi-authentiques et dans lesquelles certains paramètres sont contrôlés peut permettre aux étudiants de faire les ponts entre théorie, pratique et analyse (Genoud, 2006). Grâce à la vidéoscopie, le dispositif de microenseignement permet ces allers-retours nécessaires et vise à accroitre la valeur accordée par les étudiants aux apprentissages réalisés dans l’ensemble des cours en les amenant à constater que ceux-ci peuvent leur permettre d’augmenter la portée de leurs pratiques pédagogiques si un travail rigoureux de transposition est réalisé. À l’Université de Montréal, un dispositif de microenseignement est proposé en formation initiale au préscolaire/primaire, notamment parce que « les activités de microenseignement et de rétroaction vidéo ont pour objectif de former des praticiens réflexifs et des professionnels compétents dotés d’une identité forte » (Derobertmasure et Dehon, 2012, p. 24). Dans le cadre de cette communication, nous souhaitons donc présenter le contenu, la mise en pratique et la logique derrière ce dispositif de formation.
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, nous assistons à des changements sans précédent en matière d’interactions humaines. Les établissements d’enseignement supérieur ont dû réagir rapidement à la distanciation physique mise en place pour contrôler la propagation du virus. Vraisemblablement, les établissements n’étaient pas préparés à effectuer rapidement les transformations pédagogiques qui s’imposaient, car ces changements nécessitent habituellement du soutien et de la formation pendant quelques sessions, voire quelques années. Ainsi, la réponse des établissements a varié à l’échelle internationale, allant de l’absence d’ajustements à la redéfinition totale de l’offre de cours pour les rendre hybrides, bimodaux, voire entièrement en ligne (Crawford et coll., 2020; Rey, 2020; Yan, 2020). Qui plus est, 12 mois après la déclaration de la crise sociosanitaire, on observe encore d’énormes variabilités entre les pratiques pédagogiques et évaluatives adoptées par les établissements d’enseignement supérieur. Dans les faits, peu de recherches ont été publiées sur les effets de la COVID-19 sur l’enseignement supérieur, recherches qui pourraient offrir des données probantes sur les meilleures pratiques à adopter (Bao, 2020; Yao, 2020). Quels ont été les effets de la pandémie sur les stratégies pédagogiques et les évaluations des apprentissages mises en œuvre? Qu’en est-il de la santé psychologique et de la qualité de vie professionnelle des enseignants? Comment les enseignants et les étudiants se sont-ils adaptés? Quelles leçons ont été tirées de cette crise? Quels ont été les défis rencontrés et les occasions qui ont émergé? L’objectif de ce colloque est d’explorer l’état actuel de la recherche au regard de ces questions.
Depuis décembre 2019, les systèmes éducatifs du monde sont bouleversés par la pandémie de Covid-19. Au Québec, elle a affecté fortement le milieu de l’éducation qui a dû s’adapter rapidement à la nouvelle réalité de la distanciation sociale, du port de masques et du réaménagement des groupes-classes.
Pour éviter la transmission du virus, plusieurs actions gouvernementales ont touché l’ensemble de la communauté éducationnelle et ont été au centre des discussions. Certaines ont été remises en question par le milieu scolaire. Chez les enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire, la fatigue et l’irritabilité se sont installés en s’associant à l’angoisse face aux normes établies, à l’absence de reconnaissance et à la lourdeur du travail enseignant durant cette période de stress permanent.
Bref, que ce soit au Québec ou ailleurs, la pandémie de Covid-19 a agi sur le bien-être des enseignants.
Activité le 6 avril 2021. L’approche d’évaluation Test par concordance de script (TCS) et Formation par concordance (FpC) développée à l’Université de Montréal par Dr Bernard Charlin du CPASS est maintenant disponible à tous les enseignants qui utilisent StudiUM. Par l’entremise de courtes mises en situation, ce dispositif met en relation la réponse de l’étudiant avec des décisions de spécialistes du domaine sur des situations qui se veulent authentiques dans la pratique de la profession. Nous aborderons les étapes nécessaires, exemples à l’appui, pour conduire de tels tests à l’intérieur de StudiUM.
Invité : Alioum Alioum, M.A., étudiant au doctorat en mesure et évaluation
Sujet : Utilisation d’une approche écologique pour l’analyse des résultats d’évaluations standardisées : cas des performances en lecture aux tests PASEC2014-Cameroun.
Invitée : Clara Dallaire, M.Éd., étudiante au doctorat en sciences biomédicales option éthique clinique
Sujet : Intervenir dans le curriculum caché en éducation médicale. Une étude mixte.