Geneviève Carpentier (UdeM – Université de Montréal), Myriam Girouard-Gagné (UdeM – Université de Montréal), Isabelle Vivegnis (UdeM – Université de Montréal)
La formation initiale en enseignement est une formation professionnelle et, à ce titre, elle doit favoriser le développement des compétences professionnelles en articulant les phases d’apprentissage et de mobilisation (Beckers, 2007). Les allers-retours entre l’étude de concepts, l’expérimentation et l’analyse des pratiques contribuent au développement du regard professionnel. La mise en place de situations artificielles, semi-authentiques et dans lesquelles certains paramètres sont contrôlés peut permettre aux étudiants de faire les ponts entre théorie, pratique et analyse (Genoud, 2006). Grâce à la vidéoscopie, le dispositif de microenseignement permet ces allers-retours nécessaires et vise à accroitre la valeur accordée par les étudiants aux apprentissages réalisés dans l’ensemble des cours en les amenant à constater que ceux-ci peuvent leur permettre d’augmenter la portée de leurs pratiques pédagogiques si un travail rigoureux de transposition est réalisé. À l’Université de Montréal, un dispositif de microenseignement est proposé en formation initiale au préscolaire/primaire, notamment parce que « les activités de microenseignement et de rétroaction vidéo ont pour objectif de former des praticiens réflexifs et des professionnels compétents dotés d’une identité forte » (Derobertmasure et Dehon, 2012, p. 24). Dans le cadre de cette communication, nous souhaitons donc présenter le contenu, la mise en pratique et la logique derrière ce dispositif de formation.