L’analyse de classe latente : Un modèle de mesure pour variable latente catégorielle
Michel Rousseau, Université du Québec à Trois-Rivières
Le 5 avril 2018, de 12h à 13h
Université de Montréal, Pavillon Marie-Victorin, local A-544
ou
En ligne (en direct) : https://zoom.us/j/419214346
Résumé : La majorité des modèles psychométriques ont été développés dans le contexte de la mesure de concepts unidimensionnels situant les scores sur un continuum des valeurs. Cette approche n’est pas toujours réaliste en ce qui concerne la mesure de certains traits tels que l’état dépressif (Bowins, 2015) ou la dépendance aux drogues (Muthen, 2006). L’analyse de classe latente constitue un modèle de mesure qui considère que la variable latente est catégorielle plutôt que continue. Les variables indicatrices, quant à elles, peuvent être toutes catégorielles ou toutes continues. La variable latente représente ainsi des regroupements de répondants en fonction de leur patron de réponses aux différentes variables indicatrices. Une fois le modèle de classe latente identifié, la variable latente peut par la suite être mise en relation avec d’autres variables qui permettent de prédire l’appartenance aux classes ou bien de vérifier si la variable latente peut être considérée comme variable prédictrice d’une autre variable dépendante. Dans un contexte longitudinal, il est aussi possible de vérifier les transitions entre les différences classes latentes. La présentation vise à illustrer les concepts de base de l’analyse de classe latente en illustrant à partir d’exemples les questions auxquelles on peut répondre par ce type d’analyse.
Bio : Michel Rousseau est actuellement professeur agrégé au département de psychoéducation de l’UQTR. Il enseigne les cours d’instruments de mesure et de méthodologie de la recherche. Il est chercheur régulier au Centre de recherche universitaire sur les jeunes et la famille (CRUJeF) ainsi qu’à la chaire UNESCO en dépistage et évaluation du développement des jeunes enfants. Il collabore aussi avec une variété d’équipes de recherche sur le développement et la validation d’instruments de mesure. Les domaines de recherche de ces équipes vont de la toxicomanie au traitement des troubles du comportement alimentaire. Il est titulaire d’un doctorat en mesure et évaluation de l’Université Laval. Sa thèse a porté sur l’impact de méthodes de traitement des données manquantes sur les qualités psychométriques d’échelles de mesure de type Likert. Il est aussi consultant sur des projets en développement international qui se déroulent principalement en Afrique.
Pour plus d’information: iris.bourgault.bouthillier@umontreal.ca
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